
Biographie
Tiphanie Canada est née à Bayonne en 1989.
Basée au Pays Basque, à Ascain, elle transforme le recyclé en sacré. Elle façonne des matières texturés à partir de carton, de pulpe à papier, de ficelle et parfois d’autres matériaux glanés, pour créer des œuvres en bas-reliefs empreintes de mystère.
Son œuvre se situe à la croisée des arts décoratifs, du symbolisme et de l’art contemporain, mêlant matière recyclée et narration symbolique.
Autodidacte et nourrie par des voyages et une quête intérieure qui s’articule autour de sa pratique, elle développe depuis 2019 un univers singulier où la matière raconte une histoire.


Une Technique singulière
Mon travail repose sur une exploration intuitive et sensorielle de la matière. Elle est toujours mon point de départ : je façonne des textures en assemblant et en travaillant des matériaux pour composer des bas-reliefs qui mettent en avant le jeu entre volume et profondeur. Chaque surface devient un espace d’exploration où les formes et les motifs prennent vie, prêts à dialoguer avec la lumière.


Démarche artistique
Depuis toujours, je suis fascinée par la matière : ce qu’elle raconte, ce qu’elle cache, ce qu’on peut en faire. Mon travail de plasticienne s’est forgé autour d’un besoin profond : celui de transformer.

Je collecte des journaux usés, souvent remplis d’informations anxiogènes, aux gros titres alarmants et pleins de récits violents. Ces papiers, témoins d’un monde qui vacille, je les déchire en petits morceaux et les broie. De cette boue de mots, j’extrais une matière rendue informe, malléable, presque muette. La violence symbolique de la matière première s’efface et devient un nouveau support, prêt à accueillir une autre histoire. ⋆˙⟡
échos de presse
“Révélée lors de l’exposition « Le Comptoir Alinéa », à la boutique de Toulouse Blagnac, l’artiste peintre basque aborde la nature par l’interaction entre matière et lumière.” — Art & Décoration
“C’est dans l’alchimie entre les textures, les jeux de lumière et les harmonies chromatiques que ses créations trouvent leur essence, éveillant une irrésistible envie de les toucher…” — Magazine Municipal d’Ascain

